26 avr. 2011

oh my! a bear.




Y a deux ans de cela j'étais tombée sous le charme de ce projet solo ambient plein de magie. Ça fait un bien fou de pouvoir le réécouter. C'est tellement beau et simple. Il suffit de fermer les yeux et de se laisser emporter par les sons des doigts sur les cordes de guitares. oh my! a bear jeune Australien sait faire traverser le ciel. On se retrouve en train de voler dans les airs à traverser les nuages, à vivre dans la douceur la plus totale. C'est d'une beauté extrême.
Pour une fois je ne trouve pas les mots pour qualifier le ressentit alors je vais arrêter de parler et laisse la musique prendre mon rôle.

Urlande.



Urlande. Comme recroquevillé sur soi-même. Urlande rentre les épaules et c'est ainsi qu'il se libère. Il a plusieurs facettes. Parfois il joue le calme de la mer qui gigote dans ses marrées. Il y a des moments où on peut identifier le son du moment de libération, ce moment où on se sent respirer autrement. Et quelques fois il nous sert de la méchanceté en chanson. Ce sont plusieurs facettes qui cachent la réelle identité d'Urlande. Et pourtant au milieu de toutes ces cachotteries on pourrait presque reconnaître le personnage de Thom Yorke accompagné de ses acolytes de Radiohead.

24 avr. 2011

Sea Oleena.


Pour commencer, un grand merci à Fabien Le Gourrierec, un de ces mecs qui fait partie des Dieux et qui nous fait découvrir les artistes les moins répandus et évidemment les meilleurs notamment grâce à la Weekly Magic Tape. C'est d'ailleurs dans la vingtième que nos oreilles peuvent tomber sur un extrait du troisième album de Sea Oleena : Sleeplessness.

Encore une de ces jolies demoiselles à la voix douce et magnifique dont il arrive d'entendre parler dans le coin. Mais cette fois-ci, cette douce voix est capable de se faire sentir glisser sur l'eau calme. Oui, glisser sans même créer une onde. Sans même réussir à la faire bruire. C'est l'eau qui bouge d'elle-même que Charlotte chante. C'est l'eau qui s'élève et qui danse que Charlotte joue. Ce sont d'étranges créatures aquatiques que Charlotte crée. Comme une sirène le ferait. C'est la mer qui appelle ses enfants. Un retour vers la pureté. Un retour vers la beauté pure.

23 avr. 2011

Happy Trendy.

Nerves 7" Cover Art

Ça va commencer grossièrement mais putain d'énorme coup de coeur sur Happy Trendy. Voyage en voiture, sur l'autoroute dans la nuit. Tous les deux. Seuls au milieu de la confession. Les pincements des cordes, les petits coups sur la peau tendue, le doigt qui s'appuie sur la touche, une voix qui murmure une histoire. Un tout qui invite à parler. Un ensemble qui donne envie de cracher des mots, de laisser couler des larmes. De se vider. Et à la fin ce sentiment d'avoir le coeur léger. Libre de tout. Tout ça grâce au talent et à l'excellente utilisation du mini-synthé Casio que Gruff Rhys et moi-même avons également (über hype ouais ouais).

17 avr. 2011

Telvisio.

Telvisio est probablement l'un des rares projets solos d'électro noise rock et à la fois expérimental. De quoi satisfaire les éclectiques et les amateurs de musique énergique. Jim Tinsley crée de la musique qui réveille tout en faisant réfléchir. Du délice en quintessence qui prend sa source dans l'harmonie entre les coups de synthés, les riffs de guitare et les rythmes de batterie. Et il y a parfois une similitude avec les anciens génériques de skins (je devais sûrement trop regarder cette série).

15 avr. 2011

Sun Hammer / A Setting Sun


A Setting Sun ou Sun Hammer, peu importe, ce qui importe c'est cette électronique peu commune et angoissante. Aussi unique que quand la peur et l'apaisement se mélangent. Quelque chose qui nous laisse dans le sentiment du doute. Le même pouvoir que le soleil à peine orange peut avoir. C'est probablement pourquoi ce projet mélant tous les styles les plus doux aux consonances violentes à choisit de s'appeler ainsi. A Setting Sun laisse régner une atmosphère remplie d'incertitude à chaque écoute. C'est tout à fait autre chose. Mais il est facile de nommer ce projet obscur grâce aux différents remixes dont il est responsable. Et le mot sera sûrement électronique.


Je suis probablement la seule à me souvenir d'il y a un an.

6 avr. 2011

I said a hip hop the hippie the hippie to the hip hip hop a you dont stop.

Tyler-the-creator_large

Samedi, Camille et moi nous sommes retrouvées assises sur le parvis de l'opéra de Lyon. C'est un lieu où tout ce mélange, et de différentes manières. L'opéra, en lui-même est un lieu dans lequel règne en majorité la culture classique ou une culture qui s'en inspire. Mais aux portes de l'opéra, une nouvelle culture y a posé ses bagages.
Je crois m'y connaître en subculture et tout ce qui touche à l'underground. Pourtant il y a une partie que je n'ai jamais vraiment essayé de connaître. Et c'est elle qui anime les samedis du pas de porte de l'opéra. Je suppose qu'on la nomme hip hop. On croit tous la connaître. Le hip hop c'est évident. C'est des niggas qui font des figures, qui balancent leurs jambes dans les airs et tout ce qui s'y ajoute. Ce n'est qu'une partie de cette culture. Le hip hop c'est le partage, le respect. C'est fascinant. Et on pouvait observer le reflet de cette culture devant l'opéra. Et les danseurs communiquaient avec nous, ceux qui les observaient. Chaque mouvement de ce qu'on pourrait appeler généralement "breakdance" nous faisaient sautiller le corps. Et les gars qui lançaient leurs jambes dans les airs nous faisaient tourner, tourner et tourner la tête. La foule qui s'amassait était fascinée. On voyait les yeux qui scrutaient tous les détails.
C'était tellement intense que la folle envie de jeter mon sac en cuir et ma paire de ballerines m'a prise. C'est toujours cool de prendre le chemin de ses racines, une paire de Nike aux pieds et le poids de son sac à dos remonté trop haut pesant sur les épaules.


                                 
Tyler The Creator, en effet, parce que je l'aime et qu'il a une epic face.

1 avr. 2011

Steffaloo.

Steph Thompson, à elle seule et à travers des titres très simples laisse s'échapper les sentiments les plus personnels avec une douceur qui heurte le coeur. Le lyrisme se faufile entre les quelques notes d'un ukulélé qui jouent à cache-cache avec les vibrations de la voix de Steffaloo. Ces croisements et déliements sont une sorte de définition des moments les plus intimes qu'on voudrait partager avec la personne qui compte le plus. C'est comme ça que l'amour nous prend. Comme une chanson de Steffaloo. La plupart de ses morceaux sont regroupés sur l'album Meet Me In Montauk qui vient tout juste d'être mis en ligne. Avant d'avoir sorti cet album, elle a travaillé avec Blackbird Blackbird dont j'avais déjà parlé il y a plusieurs mois.