30 août 2011

J'ai grandi.

J'ai du mal à écrire, c'est ce que je voulais dire dans mon dernier article je crois. Je sais plus trop à quoi je pensais à ce moment-là. Les vacances se terminent, mais chut il faut pas le dire, y a que deux-trois rabatteur de joie dans ma timeline twitter qui se permettent de dire de telles choses. N'empêche que là, j'ai envie de faire tout un tas de playlist, de noyer le blog de playlist. Parce que j'avais pensé à plein de thèmes quand j'étais partie en vacances en fait. Je pourrais en faire tout plein je pense, mais là, j'ai pas toute ma bibliothèque musicale, mais j'aimerais bien l'avoir pour pouvoir tout faire maintenant. En gros je le fais bientôt.
J'avais une super idée quand j'étais dans ce pays Eurasiatique. Parce que que ça soit là-bas où ici, j'avais toujours ma musique sur moi. Ouais donc je me suis dis que faire la BO de mon été ça me ferait du bien. Ecrire sur ma vie et cacher ça derrière de la musique, comme d'habitude, mais en moins caché en fait. Des tracks qui ont marqué mon été et qui parfois ne veulent pas dire grand chose pour moi, mais il y avait un vide à combler.



Juste après un échange de sms foireux et probablement le plus grand moment de tristesse de l'été. Histoire de voir la situation autrement, se rappeler d'avant et se laisser un peu aller. Tenter d'oublier la maladresse de l'autre, à quel point il est borné à ce niveau-là et que finalement c'était bien d'avoir essayé de l'empêcher de faire ça (oui, je t'en veux toujours, enfin, ça dépend). C'est ainsi que les vacances commencent.


Que ce soit la VO, le rework d'Erol Alkan () ou le remix de Clock Opera, tout ça c'est l'été. Et ça se place parfaitement sur un bateau, face au soleil, le visage appuyé sur le rebord de hublot ou le dos contre l'extérieur du bateau, la paire de Wayf sur le nez, comme dans le clip et le monde qu'on voit d'une autre couleur.

Un peu partout finalement. Devant l'ordi, dans l'avion, dans la rue, dans l'herbe avec les potes. Tout le temps. Au lever, à midi en faisant la cuisine, l'après-midi, le soir, à 3H du mat'. Pour choper la pêche et danser, instantanément. Le genre de tracks difficile à caler dans une playlist de l'été ou de la danse, justement parce qu'on peut la mettre partout. J'aurais aimé.
Dans le coffre très spacieux d'un taxi, sur les routes d'Anatolie, dos au volant. Pour se sentir extrêmement badass en regardant les voitures qui avancent devant soi, en lançant des regards et des sourires intenses aux passagers. Sourire et ne pas penser, regarder ce paysage auparavant inconnu défiler sous ses yeux. Être bien.



Oublier que la barre en fer qui sépare les passagers du coffre du taxi fait mal au dos. Fermer les yeux et sentir le soleil qui tente de traverser les paupières. Une lumière qui rappelle les spots qui dansaient au dessus des têtes au concert. Les spots finalement plus intéressants que Tame Impala. Et le soleil finalement plus intéressant que le bitume sur lequel nous sommes les seuls à rouler.

Trop doux et trop léger. Le coeur qui s'envole et tout ce qui va avec. La tête qui se dit que finalement tout va pour le mieux.

Envie d'être dans la décapotable qui roule trop vite vers le vide à l'horizon.
"Weekends are never fun, unless you're around here toooooooooooooooooooooooo" le sourire aux lèvres, même si le coeur pèse un peu, la vie est bien foutue.



Normalement, j'aime pas me dire que j'aime James Blake, donc je dis souvent des trucs pas cool sur sa face. Mais celle-là c'est un peu la chanson tmtc entre J. et moi. Et la façon dont il le chante, tout ça. Sérieusement, why didn't you call me ?

À la plage de galets, le cul dans les cailloux à faire des ricochets et exploser son highscore (je suis la reine de la plage maintenant). Et tout en regardant les cailloux des autres survoler les vagues, repenser à tout ça enfin positivement et se dire que finalement nous deux c'était beau.

Chiller bien comme il le faut a la playa en regardant son voisin de plage menacer sa copine avec des cailloux et elle n'en a plus rien à faire. Rire au fait que tout le monde soit heureux, même les inconnus. Et sentir sa tête crier la joie avec toute la force qu'il y a en son corps. "Sun is shining right on my face, it is the place to find" C'est pas un endroit à appeler maison, mais c'est bien comme "ici".


Salut la hype. Les quelques fois où j'ai écouté l'album en entier, c'était même pas ma préférée. Je l'avais pas retenue en fait. Mais détachée de toutes, écoutée sur la terrasse d'un hôtel situé en hauteur avec le soleil qui s'échappe de derrière les nuages ou même en découvrant des montagnes polies par le vent qui souffle. Se sentir régner sur tout ce qui nous entoure le temps que les dernières notes résonnent.

Erol Alkan, c'est la vie. Je pourrais passer tout un été avec des tracks sur lesquelles il aurait posé sa main. Ce rework a une façon de mêler l'ancien au nouveau assez parfaite pour me faire craquer, parce que c'est ça que j'ai toujours cherché. Cette track, depuis que je l'ai écoutée (avec du retard parce que "Connan Mockasin je crois que c'est bien mais vu que tout le monde en parlait j'ai pas voulu écouter") je l'ai mise dans la poche avant gauche de mon short préféré. C'est parfait parfait parfait. C'est mon crush de l'été. Si un jour Erol et Connan font un enfant comme celui-là, la tête du gosse à Panda B et Tyler je me marie avec.

Trop d'amour en un été, du coup c'est pas easy de trouver les mots, mais Darren, depuis que je te connais t'es devenu ma bestah imaginaire parce que t'es trop trop cool. Kikoo.

J'avais déjà parlé du projet solo d'un des membres du groupe : Acoqui. Et finalement le même mot sera utilisé : paroxysme. Tout est tiré au maximum. On se sent haut. Si haut. On s'envole, on s'envole, on s'envole et on ne descend jamais. Et quand c'est dans l'avion, la tête au dessus de nuages et l'esprit au dessus de tout, oh bordel. Parfait.

La barre de chill remplie à ras bord, on ne sait plus trop où on est, mais dans ce pays on est au milieu de tout alors tant pis, on place son esprit dans un endroit inconnu. Peut-être qu'on était en Islande avec le froid que faisait régner la clim dans la pièce.

La seule fois où j'ai pris le temps d'écouter toute sa disco, c'était en hiver ou au printemps. Et c'était cool, y avait le soleil dans ma tête, tout ça. Et je regrette de pas l'avoir eue dans mon sac à la plage. Parce que salut la perfection.

Pour l'instant je veux pas choisir entre les deux. Depuis l'été dernier j'ai posé la tradition involontaire de me remettre à écouter Ratatat. Et c'est toujours la même chose. Le crush de l'été. Un peu comme si je retournais tous les ans au même endroit en vacances et que je revoyais toujours ce garçon avec lequel je serais sortie et avec lequel je sors chaque été. Ratatat je les ai dans mon coeur pour un bon moment et tout.

Le cri "sunlight over me no matter what I do" envoie tellement haut. Je me souviens l'avoir écoutée en marchant dans la campagne aux airs orientaux et dans l'avion. Mais surtout dans l'avion.
Regarder les lumières de la ville qui s'alignent pour former une étendue de lave. En fait c'était Lyon mais je ne la reconnaissais plus. Tout s'est expliqué quand j'ai croisé le reflet de mon regard dans le hublot et que j'ai compris que ce n'est pas d'un garçon dont je suis tombée amoureuse mais d'un pays.



Beaucoup de titres qui se terminent en point d'interrogation, c'était l'été des questions. Les liens des playlists, c'est bientôt.


La photo (et les autres photos de Cléo sont bien magnifiques aussi) :
L'autre photo :
Cette photo-là :
La photo d'après :
Et puis celle-ci :

10 août 2011

On s'en va, on s'envole.

J'ai envie de faire quelque chose de nouveau. Je veux monter un nouveau projet. J'en ai marre de me vouloir trop underground et de parler de musiques en étant fière de me dire que ça sort d'une grotte. Je veux changer de nom de blog. D'url. Tout recommencer à 0,5. Mais évidemment ça me fera mal au cœur de tout effacer. Ce plus d'un an de blogging c'était pas rien. Je sais pas ce que ça va devenir ici. Je reviens bientôt.
Mon amour de blog je pense à toi trop souvent, je ne t'oublie pas (je ne change pas, je parle toujours autant de moi et je parle à mon blog, on est bien).