IN THE NAME OF THE KIDS

"Ce blog a deux ans mais il va falloir l'oublier". Ce blog aura eu deux ans et s'en sera arrêté là.
J'ai écrit une conclusion le 17 avril dernier, à cette date, je ne savais pas trop où aller après ce blog. Certes, j'avais un nom pour le suivant, mais l'autre projet, lui, n'était pas encore concret dans ma tête. Je ne voulais pas effacer ces deux ans de découvertes, de nouvelles émotions et de rencontres. Ce sont elles qui m'ont forgée et qui on fait que j'écoute ça et voit les choses d'une certaine manière. Ces deux années ont aussi fait que je me lance - avec beaucoup d'hésitations ceci dit - vers un autre projet : In the Name of the Kids.
C'étaient deux ans de fierté que je laissais là. Maintenant que le blog est lancé, et même si je tâtonne encore beaucoup, j'ai pu me rendre compte que j'avais de quoi être fière avec quelque chose de nouveau.
Alors je n'emporterais pas tout ce qui me rendait fière auparavant dans des cartons pour les poser un peu plus loin. Je déménage, je commence quelque chose de nouveau, avec de nouvelles personnes et d'autres que je n'oublie pas. Si auparavant mon but était de faire découvrir et présenter des artistes qui méritent toute attention, ainsi que de faire voyager à travers les émotions, il reste maintenant ce but premier. Mais ce que je veux surtout, c'est centrer l'attention sur mes pairs, des jeunes de 15 ans, 18 ou 22, peu importe. L'idée et de rencontrer et faire connaissance avec des personnes en avance sur leur temps, avec une nouvelle vision de la musique, des perspectives autres et qui sont soucieux de l'avenir de la musique. L'idée est d'en rassembler un maximum. Et d'une part, montrer que ces kids ne sont pas ceux que tout le monde imagine qu'ils sont - avec toute une tonne de clichés sur eux - et d'autre part montrer à travers cela ma propre vision de la musique.
C'est un projet qui demande beaucoup de soutien. Notamment car souvent mes pairs dont il est justement question me refusent des interviews car ils ont peur de ne pas avoir assez de visibilité - le blog ayant été lancé très récemment. C'est pourquoi après avoir remonté dans les émotions ici-même, si le coeur y est, je propose, gentiment d'aller jeter un oeil au projet In the Name of the Kids qui écrit après écrit ne cesse de grandir.
Merci à ceux qui m'ont soutenue, me soutiennent encore et me soutiendront, ainsi qu'à tous ceux qui ont pris le temps de lire et laisser un commentaire.
Ça fait grave plais.

Maeva

In the Name of the Kids : Facebook / Twitter

Rain in my face.

Ça fait deux mois. Beaucoup plus de deux mois que j'arrive plus trop à écrire. Faut me croire, j'ai pas mis tout ça de côté, au contraire, les brouillons s'empilent et tout. J'ai quand même fait tout un tas de trucs : j'ai interviewé Ilias et on a filmé tout ça (mais on le garde pour nous), j'ai annoncé mon arrêt du blogging (mais en fait j'ai regardé une interview de Tyler et ça m'a fait changer d'avis), j'ai écrit chez d'autres blog (Guitare Éclectique par exemple, un truc plutôt mimi), j'ai découvert deux-trois "artistes", j'ai vu Sutja Gutiérrez dans sûrement l'appart le plus cool de toute la ville, je suis morte devant Madeon (sans rire, j'ai vraiment failli mourir étouffée dans le pogo et un petit peu parce que je suis amoureuse de Madeon), j'ai recommencé le skate, j'ai porté des tas de chemises, j'ai beaucoup travaillé et j'ai rencontré du monde. Bref, tout ça pour prouver que j'ai pas passé les deux derniers mois sous la couverture à écouter Youth Lagoon (j’aurais pu parce que son album est Best New Album, Best New Music dans mon coeur. Je sais pas trop comment continuer alors, un 8tracks de ces deux derniers mois, pleins de "la joie, la tristesse, tout ça"




J'ai aussi fait un 8tracks de ma dernière playlist écrite, il était que pour moi normalement, mais bon. Et y en a un autre qui traîne dans le coin (j'ai rien lâché ok, maintenant on me croit).

Devant la caméra : Ilias

Ilias, j'ai eu le crush dès la première chanson "Longtime", ce genre de chansons qui chopent directement les sentiments, font bouger le coeur et donnent envie de partir très vite, sans rien préparer, loin de "tout ça", toutes ces choses autour de soi qui ne changent jamais.
Du coup, j'ai posé quelques questions à Loïc histoire d'en savoir plus sur lui, sa relation avec la musique et sa musique à lui, puis il a chopé son ukulélé et a joué rien que pour ma caméra (et les quelques personnes qui trainaient). Et on peut l'écouter avec sa jolie voix sur un titre, qui d'ailleurs se nomme "November".

Je sais plus trop comment avancer. Je sais bien qu'il faut que je fasse un pas en avant, mais pas comment et vers quelle direction. Beaucoup de choix s'imposent et j'ai peur de les faire. Même si je dois les faire. En attendant, ce soir je meure. Et j'ai beaucoup de choses à écrire, que j'ai envie d'écrire. Je reviens "bientôt". Oui, ce bientôt là. Ce bientôt où tu crois, où tu sais ce que tu vas faire.

J'ai grandi.

J'ai du mal à écrire, c'est ce que je voulais dire dans mon dernier article je crois. Je sais plus trop à quoi je pensais à ce moment-là. Les vacances se terminent, mais chut il faut pas le dire, y a que deux-trois rabatteur de joie dans ma timeline twitter qui se permettent de dire de telles choses. N'empêche que là, j'ai envie de faire tout un tas de playlist, de noyer le blog de playlist. Parce que j'avais pensé à plein de thèmes quand j'étais partie en vacances en fait. Je pourrais en faire tout plein je pense, mais là, j'ai pas toute ma bibliothèque musicale, mais j'aimerais bien l'avoir pour pouvoir tout faire maintenant. En gros je le fais bientôt.
J'avais une super idée quand j'étais dans ce pays Eurasiatique. Parce que que ça soit là-bas où ici, j'avais toujours ma musique sur moi. Ouais donc je me suis dis que faire la BO de mon été ça me ferait du bien. Ecrire sur ma vie et cacher ça derrière de la musique, comme d'habitude, mais en moins caché en fait. Des tracks qui ont marqué mon été et qui parfois ne veulent pas dire grand chose pour moi, mais il y avait un vide à combler.

Kinisi : Aftermath

Juste après un échange de sms foireux et probablement le plus grand moment de tristesse de l'été. Histoire de voir la situation autrement, se rappeler d'avant et se laisser un peu aller. Tenter d'oublier la maladresse de l'autre, à quel point il est borné à ce niveau-là et que finalement c'était bien d'avoir essayé de l'empêcher de faire ça (oui, je t'en veux toujours, enfin, ça dépend). C'est ainsi que les vacances commencent.

Metronomy : The Bay

Que ce soit la VO, le rework d'Erol Alkan (♥) ou le remix de Clock Opera, tout ça c'est l'été. Et ça se place parfaitement sur un bateau, face au soleil, le visage appuyé sur le rebord de hublot ou le dos contre l'extérieur du bateau, la paire de Wayf sur le nez, comme dans le clip et le monde qu'on voit d'une autre couleur.

Chilly Gonzales : You Can Dance

Un peu partout finalement. Devant l'ordi, dans l'avion, dans la rue, dans l'herbe avec les potes. Tout le temps. Au lever, à midi en faisant la cuisine, l'après-midi, le soir, à 3H du mat'. Pour choper la pêche et danser, instantanément. Le genre de tracks difficile à caler dans une playlist de l'été ou de la danse, justement parce qu'on peut la mettre partout. J'aurais aimé.

Arctic Monkeys : Don't Sit Down 'Cause I've Moved Your Chair

Dans le coffre très spacieux d'un taxi, sur les routes d'Anatolie, dos au volant. Pour se sentir extrêmement badass en regardant les voitures qui avancent devant soi, en lançant des regards et des sourires intenses aux passagers. Sourire et ne pas penser, regarder ce paysage auparavant inconnu défiler sous ses yeux. Être bien.

Tame Impala : Why Won't You Make Up Your Mind?

Oublier que la barre en fer qui sépare les passagers du coffre du taxi fait mal au dos. Fermer les yeux et sentir le soleil qui tente de traverser les paupières. Une lumière qui rappelle les spots qui dansaient au dessus des têtes au concert. Les spots finalement plus intéressants que Tame Impala. Et le soleil finalement plus intéressant que le bitume sur lequel nous sommes les seuls à rouler.

Youth Lagoon : July

Trop doux et trop léger. Le coeur qui s'envole et tout ce qui va avec. La tête qui se dit que finalement tout va pour le mieux.

Smith Westerns : Weekend

Envie d'être dans la décapotable qui roule trop vite vers le vide à l'horizon.

"Weekends are never fun, unless you're around here toooooooooooooooooooooooo" le sourire aux lèvres, même si le coeur pèse un peu, la vie est bien foutue.

James Blake : Why Don't You Call Me?

Normalement, j'aime pas me dire que j'aime James Blake, donc je dis souvent des trucs pas cool sur sa face. Mais celle-là c'est un peu la chanson tmtc entre J. et moi. Et la façon dont il le chante, tout ça. Sérieusement, why didn't you call me ?

Jamie xx : Far Nearer

À la plage de galets, le cul dans les cailloux à faire des ricochets et exploser son highscore (je suis la reine de la plage maintenant). Et tout en regardant les cailloux des autres survoler les vagues, repenser à tout ça enfin positivement et se dire que finalement nous deux c'était beau.

The Rapture : How Deep Is Your Love?

Chiller bien comme il le faut a la playa en regardant son voisin de plage menacer sa copine avec des cailloux et elle n'en a plus rien à faire. Rire au fait que tout le monde soit heureux, même les inconnus. Et sentir sa tête crier la joie avec toute la force qu'il y a en son corps. "Sun is shining right on my face, it is the place to find" C'est pas un endroit à appeler maison, mais c'est bien comme "ici".

WU LYF: 14 Crowns For Me & Your Friends

Salut la hype. Les quelques fois où j'ai écouté l'album en entier, c'était même pas ma préférée. Je l'avais pas retenue en fait. Mais détachée de toutes, écoutée sur la terrasse d'un hôtel situé en hauteur avec le soleil qui s'échappe de derrière les nuages ou même en découvrant des montagnes polies par le vent qui souffle. Se sentir régner sur tout ce qui nous entoure le temps que les dernières notes résonnent.

Connan Mockasin : Forever Dolphin Love (Erol Alkan Rework)

Erol Alkan, c'est la vie. Je pourrais passer tout un été avec des tracks sur lesquelles il aurait posé sa main. Ce rework a une façon de mêler l'ancien au nouveau assez parfaite pour me faire craquer, parce que c'est ça que j'ai toujours cherché. Cette track, depuis que je l'ai écoutée (avec du retard parce que "Connan Mockasin je crois que c'est bien mais vu que tout le monde en parlait j'ai pas voulu écouter") je l'ai mise dans la poche avant gauche de mon short préféré. C'est parfait parfait parfait. C'est mon crush de l'été. Si un jour Erol et Connan font un enfant comme celui-là, la tête du gosse à Panda B et Tyler je me marie avec.

Star Slinger : Longtime

Trop d'amour en un été, du coup c'est pas easy de trouver les mots, mais Darren, depuis que je te connais t'es devenu ma bestah imaginaire parce que t'es trop trop cool. Kikoo.

Young Brother : Not Sold

J'avais déjà parlé du projet solo d'un des membres du groupe : Acoqui. Et finalement le même mot sera utilisé : paroxysme. Tout est tiré au maximum. On se sent haut. Si haut. On s'envole, on s'envole, on s'envole et on ne descend jamais. Et quand c'est dans l'avion, la tête au dessus de nuages et l'esprit au dessus de tout, oh bordel. Parfait.

Sail A Whale : The Truest Whale

La barre de chill remplie à ras bord, on ne sait plus trop où on est, mais dans ce pays on est au milieu de tout alors tant pis, on place son esprit dans un endroit inconnu. Peut-être qu'on était en Islande avec le froid que faisait régner la clim dans la pièce.

Breakbot : finalement je pourrais balancer à peu près tout ce qu'il a fait

La seule fois où j'ai pris le temps d'écouter toute sa disco, c'était en hiver ou au printemps. Et c'était cool, y avait le soleil dans ma tête, tout ça. Et je regrette de pas l'avoir eue dans mon sac à la plage. Parce que salut la perfection.

Ratatat : Bilar//Drugs

Pour l'instant je veux pas choisir entre les deux. Depuis l'été dernier j'ai posé la tradition involontaire de me remettre à écouter Ratatat. Et c'est toujours la même chose. Le crush de l'été. Un peu comme si je retournais tous les ans au même endroit en vacances et que je revoyais toujours ce garçon avec lequel je serais sortie et avec lequel je sors chaque été. Ratatat je les ai dans mon coeur pour un bon moment et tout.

Fleet Foxes : The Shrine / An Argument

Le cri "sunlight over me no matter what I do" envoie tellement haut. Je me souviens l'avoir écoutée en marchant dans la campagne aux airs orientaux et dans l'avion. Mais surtout dans l'avion.
Regarder les lumières de la ville qui s'alignent pour former une étendue de lave. En fait c'était Lyon mais je ne la reconnaissais plus. Tout s'est expliqué quand j'ai croisé le reflet de mon regard dans le hublot et que j'ai compris que ce n'est pas d'un garçon dont je suis tombée amoureuse mais d'un pays.

Beaucoup de titres qui se terminent en point d'interrogation, c'était l'été des questions. Les liens des playlists, c'est bientôt.


La photo (et les autres photos de Cléo sont bien magnifiques aussi) :
L'autre photo :
Cette photo-là :
La photo d'après :
Et puis celle-ci :

On s'en va, on s'envole.

J'ai envie de faire quelque chose de nouveau. Je veux monter un nouveau projet. J'en ai marre de me vouloir trop underground et de parler de musiques en étant fière de me dire que ça sort d'une grotte. Je veux changer de nom de blog. D'url. Tout recommencer à 0,5. Mais évidemment ça me fera mal au cœur de tout effacer. Ce plus d'un an de blogging c'était pas rien. Je sais pas ce que ça va devenir ici. Je reviens bientôt.
Mon amour de blog je pense à toi trop souvent, je ne t'oublie pas (je ne change pas, je parle toujours autant de moi et je parle à mon blog, on est bien).

Dan and The Perching Bird.

Se poser quelque part au milieu du vide, dans la solitude, pas un seul bruit, seulement une voix et quelques instruments qui a eux tous seuls rempliront le vide. Faire le vide tout en se laissant surprendre par ce qui se crée autour de soi. Quelque chose de nouveau pour remplacer le vide, quelque chose de différent pour chaque personne. Quelque chose qui laisse parler le coeur. Quelque chose qui fait courir les émotions assez vite pour qu'elles soient impossibles à reconnaître. Dan and The Perching Bird, déroutant mais toujours beau.




Grande première, impossible de trouver vidéo ou mp3 disponible autre part que sur myspace, va donc falloir faire comme à l'ancienne.